Selon le dernier rapport de la DGCCRF – acronyme de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes –, « Près de 40 % des Français auraient recours à des « traitements » alternatifs. » (1).

C’est toujours deux fois moins que les allemands ! Une étude de 2019 informe que « Selon le résultat d’un sondage de l’Institut de démoscopie d’Allensbach, il paraît évident pour les deux-tiers de la population allemande de ne pas aller voir un médecin pour des maladies bénignes. La crainte des effets secondaires des médicaments allopathiques pousse les Allemands à faire appel à la médecine alternative et à s’adresser en priorité à un praticien de santé, un « Heilpraktiker ».»(2).

C’est en effet mon expérience de mes années de vie à Berlin. Après quatre ans de formation en Heilpraktiker, j’ai dirigé un cabinet pendant cinq ans avec 4 salariés avant de venir m’installer, en 1994, à Paris. Et là, j’ai cru tomber à l’Age de pierre !

J’ai réussi à retrouver une vieille photo de mon équipe à mon cabinet de Steglitz, que je vous partage avec un brin de nostalgie…

Mireille Meunier

(1) https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/attention-aux-risques-des-pratiques-de-soins-non-conventionnelles
(2) https://www.cairn.info/revue-allemagne-d-aujourd-hui-2019-3-page-73.htm