Accompagnement en réflexologie dans le cancer du sein

Institut Curie : l’étude ASTER 70s nuance l’utilité de la chimiothérapie adjuvante dans le cas de cancer du sein chez les femmes âgées

L’étude française ASTER 70s, menée par l’Institut Curie et Unicancer, s’est intéressée aux femmes de 70 ans et plus atteintes d’un cancer du sein hormono-sensible à haut risque génomique.
Objectif : savoir si l’ajout d’une chimiothérapie à l’hormonothérapie améliorait réellement la survie dans cette population.
Résultats essentiels :

  • 1 089 patientes incluses
  • Comparaison : chimiothérapie + hormonothérapie vs hormonothérapie seule
  • Aucun bénéfice significatif en survie globale avec la chimiothérapie
  • Plus d’effets secondaires et baisse de qualité de vie chez les patientes chimiotraitées

L’étude confirme que, chez les femmes âgées, chaque décision thérapeutique doit intégrer :

  • l’état général
  • la fragilité
  • l’autonomie
  • les préférences personnelles
  • la qualité de vie

Cette approche s’inscrit dans une tendance forte : des traitements plus personnalisés, avec parfois une désescalade thérapeutique lorsque les bénéfices sont limités.

 

Le rôle de la réflexologie dans le cancer du sein

La réflexologie ne remplace pas les traitements médicaux — mais elle joue un rôle clé dans l’accompagnement global des femmes vivant un cancer du sein, notamment après 70 ans.
En séance, la réflexologie peut aider à :

  • réduire la fatigue
  • apaiser les tensions & douleurs
  • soutenir le sommeil
  • diminuer l’anxiété
  • favoriser la détente & l’énergie

Ces bénéfices sont particulièrement précieux pour les patientes âgées, pour qui le bien-être et le maintien de l’autonomie sont centraux.

En conclusion

L’étude ASTER 70s met en lumière un enjeu essentiel : dans le cancer du sein après 70 ans, la qualité de vie compte autant que le protocole médical.
La réflexologie peut ainsi trouver une place harmonieuse dans un parcours d’accompagnement global, en soutenant le corps, l’émotionnel et le mieux-être.