Réflexologie et Tradition chinoise : Réflexologies palmaire, faciale et auriculaire

Le visage et les oreilles constituent des « micro-systèmes » considérés chacun comme le reflet du corps et de la dynamique de l’être tout entier. Basée sur l’expérience, la pratique consiste notamment à détecter des zones plus sensibles ou des tissus perturbés (par l’observation et la palpation fine) et à les stimuler spécifiquement en vue de la régularisation des perturbations tissulaires perçues et/ou des zones corporelles correspondantes.

Le principe de réflexologie auriculaire constitue la première étape de découvertes et d’élaboration de l’auriculothérapie, développée à partir des années 1950 par le médecingénéraliste lyonnais Paul Nogier. Une patiente lui ayant témoigné la sédation instantanée et définitive d’une douleur chronique et invalidante de sciatique en un point d’oreille, l’idée lui est venue de correspondances précises entre l’oreille et le corps dans sa globalité qu’il a mises en évidence via les circuits de la douleur, d’abord entre la périphérie (membres) et l’oreille, puis a élaboré, avec ses collègues, une cartographie.

Les correspondances réflexes du visage ont été découvertes et développées par le Pr Bùi Quôc Châu et le Dr Bùi Minh Tâm à partir des années 1980. La méthode Dien Chan et ses principes prennent leur origine dans de multiples sources parmi les différentes médecines, les grandes philosophies, l’acupuncture, l’auriculothérapie, les massages notamment. Un point spécifique sur l’arête du nez est découvert piqué avec une aiguille, et la dorsalgie du patient disparaît instantanément ! L’expérience est renouvelée avec des résultats valables pour le même type de dorsalgie. C’est ainsi que fut déterminé le premier point réflexe d’une série de 500. Puis les aiguilles sont abandonnées pour une pratique avec des stylets à embout inox.

 

Jézabel GOUGEON